On dit qu’entre rester coincé dans sa zone de confort et faire le grand saut de l’ange en écoutant son instinct parler il n’y a qu’un pas. Et bien moi je dis que ce passage à l’acte a été particulièrement sollicité ces dernières années pour certains et notamment lorsqu’il fallu prendre la décision de quitter la capitale pour changer de ville, donc de vie.
Impossible de passer à côté de ce fait particulièrement imposant ces derniers temps : Déjà quelques années auparavant mais surtout depuis le début du premier confinement, on ne compte plus le nombre de Parisiens qui émettent une envie forte de quitter la capitale sans parler de ceux qui en ont profité pour réellement sauter le pas.
D’après une étude sérieuse, presque la moitié de la population Parisienne souhaitent quitter la dame de Fer pour privilégier une qualité de vie meilleure, favoriser un milieu plus épanouissant pour leur famille, moins stressant, moins polluant et pour vivre un “lifestyle” moins couteux et troquer leurs logements de petites tailles contre quelque chose de plus vivable voire plus grandiose selon les zones où se fait l’exode. Bref, La fuite parisienne n’est pas seulement resté au stade de tendance mais de véritable révolution sociale comme si le confinement leur avait donné les ailes nécessaires pour enfin réaliser le grand plongeon vers le lendemain de leur rêves…
D’ailleurs, je vais vous faire une confidence…. j’ai vraiment moi même failli sauter le pas… allez sans plus attendre je vous raconte tout !
Remontons dans le temps mais pas tant que ça … Confinement numéro 1 : C’est à ce moment précis, si spécial et si unique dans le monde que justement tout le monde se met à entreprendre toute sortes d’actions, de projets, et de pensées aussi … Entre ceux qui ont refait le monde de leur canapé en retraçant un parcours sur mesure de tour du monde post confinement, ceux qui se sont lancés dans des formations diverses et variées dans des domaines de profession aux antipodes de leur activité professionnelle… comme si le confinement leur avait donné le coup de pouce nécessaire pour oser quitter leur zone de confort et s’envoler vers une horizon qui leur correspondait le mieux. ( Bon il y a aussi ceux qui se sont découvert une passion temporaire pour les pilates, la fabrication de pain artisanal, le tricot et le ménage à la Marie Kondo mais nous n’ouvrirons pas le dossier des concernées aujourd’hui :)) Il y a ceux qui ont pensé très fort à ressortir du grenier leur envie de quitter un jour la capitale pour une meilleure vie et il y a les gens qui l’ont pensé tellement fort qu’ils ont fini par le concrétiser entre la fin du premier confinement jusqu’à présent.

PARIS JE TE QUITTE POUR UNE HERBE PLUS VERTE
En vérité “herbe plus verte” se prend au sens figuré du terme. Car tous les Parisiens de quittent pas Paris pour la campagne la vraie. Premièrement parce que c’est un projet compliqué à mettre en place notamment à cause de leur domaine professionnel, encore faudrait t’il que le télétravail soit négocié au moins à 50 % pour ces derniers avec leur entreprises ou qu’ils puissent se permettent de quitter leur job pour se reconvertir vers une profession libérale ou non qui leur permettra de s’installer en Campagne sans qu’il y ait une contrainte de trajet.
Alors ici, nous parlons plus de parisiens dont le souhait premier est de fuir un climat anxiogène néfaste de la capitale, fuyant vers des villes dont ont respire un meilleur air et dotées d’une qualité de vie plus notable : Rennes, Nantes, Bordeaux, etc…. mais qui leur permettront soit de garder un pied sur Paris de par leur activité professionnelle et réaliser des aller retour réguliers, soit trouver un travail sur place, dans un environnement urbain tout en retrouvant un art de vivre plus sain, plus proche d’une campagne, ou de la mer même.

ET PUIS IL Y À CEUX QUI QUITTENT L’HEXAGONE…
Il faut savoir que le confinement a même donné envie aux plus téméraires de se lancer dans un projet de déménagement au niveau international. On parle d’un boom conséquent de télé travailleurs exilés à l’étranger … pour une période temporaire ou plus si affinités ? Seul le temps nous le dira. Un désamour qui touche d’avantage les jeunes actifs durant cette période très spéciale et ce n’est pas forcément le confinement même qui les y a invité. Disons qu’il les a aidé à au passage à l’acte, celui qu’ils n’osaient probablement pas mettre en œuvre depuis des années, comme si cette période était celle de tous les possibles, celles où on pouvait transcender toutes les barrières qu’on connaissait jusqu’à présent dans le monde normal.
J’ai d’ailleurs moi même sauté le pas… mais le syndrome de l’exode Parisien n’a pas duré plus d’un mois :)
Sans blague, nous étions à deux doigts de quitter Paris pour le Sud … Est ou Ouest du moment que nous récupérions un cadre de vie qui matchais plus à notre vie de famille. Et puis notre chère capitale nous a rappelé à l’ordre…
Au début nous étions vraiment dedans, épluchant les annonces de logements et d’emploi entre Bordeaux, Toulouse, La Corse et même un peu l’étranger et…..
Concrètement, nous sommes le genre de famille à se décider du jour au lendemain à partir et jusqu’a l’autre bout du monde tant qu’une opportunité se pointe à notre porte mais nous avions tout simplement ce sentiment fort que notre heure n’était pas encore arrivée… qu’elle était probablement prévue mais pour un futur à moyen terme mais pas aussi proche que nous le pensions. Par contre vous dire que nous n’étions pas tentés par tous ces exemples de départs autour de nous serait vous mentir….:)
Révélation pour certains ou simple caprice de confinement pour d’autres, une chose est sure, la période que nous traversons et qui j’espère touchera bientôt à sa fin a réellement modifié certaines valeurs liées au dépassement de soi et au fait d’oser se lancer dans un projet qu’ils n’auraient jamais trouvé envisageable auparavant.