FASHION / FASHION WEEK

NYFW : Mes coups de coeur

Alors qu’une nouvelle page de la semaine la plus intense de l’année se tourne enfin, Je me suis dit qu’il était bon de faire d’une pierre de coups et résumer trois de mes autres coups de cœurs ici dans cet article plutôt que d’éditer en plusieurs fois, ce sera plus pratique et moins assommant pour vous.

Il est vrai que cette année New York a particulièrement fait du bruit entre le show de Tom Ford à Los Angeles, la performance de Ciara à la soirée Bulgari, et j’en passe, il n’empêche que le spectacle à l’intérieur des défilés comme à l’extérieur côté street style était toujours aussi appétissant.

Hier, La Fashion Week de New York a livré sa journée la plus dense avec une série de défilés majeurs, notamment celui de Rodarte, dans une église, ou Coach, plus urbain que jamais, sans oublier le tant attendu The Row, où on aime autant les créations que les soeurs Olsen. Bref, un programme riche en présentations de petites pépites qu’il me tarde de vous faire découvrir.

THE ROW

Voici les premiers mots qui me viennent à l’esprit pour résumer la dernière collection des sœurs créatrices : Pur, minimalisme, sculptural, dans l’air du temps.

Il était donc tout à fait approprié que le défilé de prêt-à-porter de l’automne 2020 de la marque présente son défilé autour des œuvres de la défunte Beverly Pepper qui est devenue célèbre pour ses sculptures longilignes et ses pièces géantes en fer, en pierre ou en acier, parfois intégrées à la nature et dont l’univers artistique terre à terre se rejoignait bien avec l’univers du label.

Cette saison, l’univers et le style du label étaient tous deux fidèles à eux même : On retrouve un équilibre parfait des coupes entre chemises et pantalons, une souplesse et le travail de sublimes matières comme à leur usage habituel. Il y a ce jeu de textures, de symétries que les soeurs Olsen on toujours su si savamment orchestrer.

Et une telle propreté dans les lignes laisse le champ libre à l’expérimentation et l’accessoirisation qui continuent de faire la force de The Row : Des pochettes oversize déclinés en plusieurs coloris, une paire de gants sous les manches retroussées d’un pull, des cagoules en maille façon station de ski rétro, ou des pantalons rentrés dans les chaussettes, sans parler des pièce forte comme le trench homme parfaitement bien structuré….

Les tons seront neutres, crème, gris, taupes, doux, rassurants….minimalistes à la sauce The Row.

RODARTE

Cette fois çi, on se penche sur d’autres soeurs-créatrices célèbres. Le duo de Rodarte est celui qui semble le plus se rapprocher de la haute couture. Elles ont complètement rendu hommage au lieu où elles donnaient la représentation puisque c’était l’Église de Saint Barthelemy à New York avec comme un subtile mélange de gothique et de raffinement.

Cette saison, on parle de Profusion de broderies mêlée de cristaux, de perles, d’éléments floraux délicats, du pailleté savamment utilisé par touches en bref la plupart des robes étaient d’une finesse et d’une délicatesse qui laissaient sans voix.

C’est Bella Hadid qui ouvrait le défilé avec un tailleur blanc à pois rouges cintré et épaulé façon années 1940, une paire de gants en dentelle assortir d’une voilette sur laquelle trônait une rose rouge, et une bouche teintée de rouge sang.

Les sœurs Rodarte raconte une histoire, elles s’inscrivent dans une véritable scénographie de cinéma. Tout y est : les décors, les tenues, la démarche, le set musical, le tout dramatique, romantique et terriblement glamour.

Dans les détails, on retrouvait les code du gothique chic : les mannequins étaient parés d’un rouge à lèvres rouge foncé et des toiles d’araignées brodées sur le tenues toujours dans le rappel du thème.

OSCAR DE LA RENTA

Chez Oscar de la Renta, (le roi des robes des plus importantes cérémonies Américaines) de somptueuses robes esprit couture ont illuminé le podium, installé dans la New York Public Library.

C’est New York Public Library, que le défilé Oscar de la Renta s’est déroulé, ce lundi 10 février. Les silhouettes féminines et hautes en couleurs, signature de la maison new-yorkaise, se sont succédées sur le podium paré de ses plus belles plumes.

Laura Kim et Fernando Garcia, les directeurs artistiques de la maison et fondateurs de la marque Monse, ont également revisité l’intemporelle petite robe noire, dans un esprit couture.

L’APOGÉE DE LA FÉMINITÉ

La marque Oscar De La Renta sublime le corps des femmes avec des créations romantiques aux coupes impeccables, depuis sa création en 1965. À chaque saison, la tradition est perpétuée toujours en s’adaptant à l’air du temps et osant emprunter d’autres chemins mode tout en délicatesse.

De longueur mini ou midi, les robes dévoilées sur le podium, ce lundi 10 février, se parent de couleurs vibrantes et de détails mode couture , plumes, volants, jeux de transparence et broderies soyeuses.

LA NOUVELLE PETITE ROBE NOIRE

On assistait également à une déclinaison de la petite robe noire réussie. Minimaliste dans une version longue et fendue ou esprit couture avec du tulle et des broderies, la robe noire signée Oscar de la Renta, c’est le savoir faire de plusieurs années qui s’offre devant nos yeux ébahis.

Cette saison, les robes dansent et vibrent, que ce soit au niveau des teintes ou des détails somptueux et précieux. De jour comme de nuit, la femme Oscar de la Renta ou la femme tout court saura trouver son bonheur dans des créations qui respirent la joie et vivre et le glamour intemporel.

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