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Dans l’univers culinaire d’Émilie Franzo, Alias plus une miette dans l’assiette

On dit qu’une photo vaut mieux que mille mots et en particulier lorsqu’il s’agit d’Émilie, aka l’auteure du blog culinaire qui cartonne “Plus une miette dans l’assiette” mais pas que. On peut dire que cette food artiste passionnée de bonne nourriture a toujours eu ça dans la peau. Photographe et styliste culinaire, elle lance son blog il y a quelques années de cela et son authenticité mêlée à sa créativité plaisent tout de suite mais ce n’est pas tout. C’est ce petit je ne sais quoi de rassurant et de touchant dans la personnalité d’Émilie qui se ressent tout de suite dans sa cuisine, qu’elle rend accessible à tous. C’est ainsi qu’elle transforme avec son univers et ses photos mais aussi avec son style culinaire et de ses doigts de fée une simple recettes de cookies ou encore de pavlova en un chef d’œuvre visuel et gustatif que mêmes les plus frileux en cuisine finissent par reproduire.

En parallèle de son métier de designer et d’influenceuse culinaire à succès, Émilie édite plusieurs livres de cuisine aux éditions Marabout dont le dernier né : “Tartes Faciles “où elle propose des déclinaisons de tartes sucrées et salées pour tous les gouts. Pas moins de 80 créations qui raviront les papilles de tous. Portrait d’une épicurienne dans l’âme à la créativité qui se bonifie avec le temps.

1/ Bonjour Émilie, est ce que tu pourrais  tout d’abord te présenter  ?

Je m’appelle Émilie Franzo, j’ai 29 ans et je suis photographe, styliste et auteur culinaire. Je suis également l’auteure du blog Plus une miette dans l’assiette sur lequel je partage mes recettes et mon amour de la cuisine. 

2 / Comment t’es venu la fièvre de la cuisine ?


Je pense que j’ai ça dans le sang. Dans ma famille on a toujours adoré cuisiner, faire de grands repas et partager de bons plats tous ensemble. Mon appétence pour la cuisine s’est développée avec le temps. Plus je cuisine, plus je découvre de nouvelles choses et plus j’aime ça. 

3 / Comment expliques tu ton succès fulgurant dans l’univers du digital ?


J’avoue que je n’arrive toujours pas à l’expliquer. Il y a tellement de personnes talentueuses sur les réseaux que parfois je me demande encore pourquoi moi. Après il est vrai que je porte beaucoup d’attention à la qualité et l’esthétisme de mes recettes, et puis j’échange beaucoup avec les personnes qui me suivent. J’adore parler cuisine, partager ma passion donc quand on me pose des questions, je suis toujours ravie de pouvoir y répondre. 

4 / D’où puises tu quotidiennement ton inspiration : pour tes recettes ? pour tes photos culinaires ?


Principalement dans le quotidien. Je ne prépare jamais mes recettes à l’avance. Toutes les recettes que je poste sont majoritairement faites le jour J. Il suffit que je trouve un fruit ou un légume qui m’inspire chez le primeur, que je tombe sur une belle photo, ou que je découvre une nouvelle association de saveurs pour décider d’en faire une recette. Donc en somme, tout peut potentiellement m’inspirer. Pour ce qui est de la photo, je trouve beaucoup d’inspiration sur Instagram, Pinterest, les livres de cuisine,… 

5 / Les rencontres qui t’on marqué depuis que tu as lancé ton blog / compte instagram ?

J’ai eu la chance de faire de nombreuses rencontres depuis la création de mon compte et chacune a été enrichissante. Certaines personnes sont aujourd’hui devenu des ami(e)s très proches, d’autres m’ont permis de développer mon parcours professionnel, chacune a eu un impact dans ma vie et m’a permis d’en être là où j’en suis aujourd’hui. Après pour le côté un peu groupie, une des rencontres qui m’a le plus marquée est celle avec Pierre Gagnaire, un chef que j’admire depuis toujours. Il est humble, très ouvert, s’intéresse aux autres, ce fut un plaisir d’échanger avec lui. 

6 / Plutôt bec sucré ou salé ? et pourquoi ?


À la base je suis beaucoup plus bec sucré mais plus le temps passe et plus j’aime le salé. Je pense qu’aujourd’hui je ne peux me passer ni de l’un ni de l’autre. 

7/ les recettes chères à tes yeux et qui font ta particularité, ton style ? 

Les tartes ! C’est vraiment ma grande passion. C’est une des choses que j’aime le plus préparer et aussi manger. Et il s’avère que mon plat préféré au monde est la tarte tatin. Je pense que je pourrais en manger tous les jours. 

8 / Est ce que te lancer dans l’édition de tes propres livres était un projet ambitieux et qui a pris du temps à se mettre en place ou au contraire ça s’est réalisé de manière complètement naturelle ?


J’ai eu la chance d’être au bon endroit au bon moment. Mon premier livre était un projet que Marabout m’a proposé car il avait été refusé par une autre auteure. J’étais un peu la 5ème roue du carrosse mais cela ne m’a absolument pas gêné. J’étais tellement heureuse de pouvoir faire un livre, et le sujet m’intéressait beaucoup donc j’étais ravie de l’accepter. A cette époque, je ne pensais pas à un seul moment pouvoir faire un livre. C’était un rêve et si jamais ça arrivait un jour, ce ne serait pas avant des années. Et finalement, c’est à 23 ans que cela arrive. Je me sens extrêmement chanceuse. Une fois ce premier livre réalisé, j’avoue que le suite s’est fait assez naturellement. J’ai pu proposer mes propres idées et projets à Marabout qui a accepté de me suivre dans cette aventure. 

9 / Quel a été le livre le plus difficile à réaliser ?

Ma collection de livres de recettes veggie. C’était pour moi le projet le plus ambitieux. Il fallait créer des recettes gourmandes et simples pour prouver que cette cuisine végétarienne peut être gourmande et simple à réaliser au quotidien. C’est un projet qui m’a passionné et qui était très en cohérence avec mon quotidien. Même si je ne suis ni vegan, ni végétarienne, j’ai très fortement réduit ma consommation de viande et je prends beaucoup de plaisir à cuisiner légumes, céréales et légumineuses au quotidien. C’était aussi le projet le plus intense puisque je n’ai eu que 4 semaines pour réaliser 120 recettes ! 

10 / Comment s’est passé le côté pro pour toi depuis le début de la crise COVID ?

Je suis plutôt chanceuse aussi de ce côté là. Avec l’arrivée du COVID et les restrictions que cette crise a imposées, beaucoup d’entreprises se sont orientées vers le digital pour continuer de promouvoir leur marque et vendre leurs produits. J’ai donc eu pas mal de demandes de création de contenu en marque blanche, quelques shootings pour des restaurants, etc… J’ai eu un petit creux pendant les 3 premiers mois du confinement car comme tout le monde, je me suis mise à l’arrêt, je ne comprenais pas trop ce qui était en train de se passer. Et finalement dès la fin du 1er confinement beaucoup de demandes sont arrivées, ce qui m’a permis de ne pas trop sentir le creux des 3 mois et de tenir jusqu’à la fin d’année. 

11 / Est ce que cela t’as traversé l’esprit de bouger, changer de ville voire de pays durant le COVID je veux dire manière définitive ? 

Absolument pas. J’en avais déjà conscience avant mais cette crise m’a aussi conforté dans le fait que j’avais beaucoup de chance d’être en France. Je ne dis pas que la vie est rose et que tout est parfait, mais nous avons la chance d’avoir un bon système de santé, un gouvernement qui (quoi qu’on en pense) a essayé de faire en sorte de nous soutenir financièrement pendant cette période. Je connais très peu de pays qui ont mis autant d’aides et d’argent sur le tapis pendant cette crise.
Par contre, de l’autre côté ça m’a aussi conforté dans le fait que j’adore voyager, découvrir d’autres pays, culture et que cela me manque énormément. 

12 / Dans 5 ans tu te vois encore sur Paris ou tu rêves d’ailleurs ?


J’avoue que je ne suis pas le genre de personne à me projeter autant dans l’avenir. Si j’ai mon planning pour le mois, je suis déjà contente haha. Pour le moment je suis très bien en région parisienne, je suis proche de ma famille, de mes amis, et on le sait (encore plus depuis cette dernière année) que c’est ce qui importe le plus. 

13 / Que pourrais-tu conseiller aux personnes qui souhaitent se lancer dans l’entrepreneuriat ou un projet en particulier et qui pense que le secteur qui les intéresse est bouché et donc qui n’osent pas ?

Qu’il faut tenter sa chance car si on le fait pas on le regrettera forcément à un moment de sa vie. Ça va peut-être paraître un peu cliché ce que je vais dire mais, la vie est courte, cette dernière année nous l’a malheureusement bien trop prouvé, donc autant profiter du temps qu’on a pour faire quelque chose qui nous plait. On passe peut-être 70% de notre temps au travail, pourquoi faudrait-il que ce soit à faire quelque chose qui ne nous plait pas, ou qui nous plaît moins que le projet dont on rêve ?!
Il y a de la place pour tout le monde, pour tous les projets à condition qu’on y mette de la passion et du cœur. 

Retrouvez Émilie ici :

Son dernier livre : Tartes Faciles

Son blog : Plus une miette dans l’assiette

Son compte Instagram : instagram.com/plus_une_miette

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