Avec les enjeux climatiques de ces dernières années puis les avancées technologiques, notre façon d’agir, de penser, et de voyager a considérablement changé.
Le voyage, avec tous les progrès que cela a impliqué s’est largement démocratisé notamment avec la mondialisation qui a obligé tous les professionnels du tourismes confondus à développer le facteur concurrentiel donnant naissance à de nouveaux concepts de voyages ( low cost, smart cost, eco travel, etc ).
Cela a ainsi permis de toucher des destinations qui semblaient alors inaccessibles pendant longtemps.
Mais le phénomène de mondialisation a vu progresser un facteur qui nécessite aujourd’hui pour bon nombre une grande préoccupation : le réchauffement climatique.
Le but ici est sera de décrypter les nouvelles façon de concevoir le voyage mais d’affirmer que l’on peut toujours garder le gout de l’escapade proche ou lointaine sans culpabiliser en mettant en places des actions eco responsables, raisonnables et concrètes même à notre petite échelle.
L’INFLUENCE DES RÉSEAUX SOCIAUX SUR LE VOYAGE
L’ importance qu’ont pris les réseaux sociaux ces dernières années, influencent le public du choix de la destination jusqu’a l’acte d’achat final, représentant des moteurs de conversion efficaces et assez convaincants pour sauter le pas de la réservation.

Les raisons ?
Depuis leur apparition, il y a plus d’une décennie, l’utilisation et la qualité esthétique de ces derniers s’est largement développé et amélioré.
Les plateformes de partages de photos spécifiques telles qu’Instagram et Pinterest hébergent plusieurs milliards d’images et représentent ainsi une inspiration de taille. Le Hashtag #travel a été utilisé un demi milliard de fois rien que sur Instagram.
L’EXPERIENCE CLIENT EST POUSSÉE AU NIVEAU SUPÉRIEUR
À l’aube de cette nouvelle décennie, Mais, surtout, ces derniers veulent être surpris par les technologies. En effet, les voyageurs sondés veulent être constamment surpris, leur permettant de découvrir des destinations et expériences nouvelles auxquelles ils n’auraient jamais pensé seuls.
L’expérience client commence alors avant l’arrivée à destination et c’est ce qui fait la grande différence avec la manière de concevoir le voyage il y a 15 ans.
LE VOYAGE CONSCIENT ET ECO RESPONSABLE
Le slow tourisme était déjà évoqué il y a quelques années de cela mais le phénomène s’accélère grandement depuis peu. En effet, face à l’urgence climatique, l’industrie du voyage a été quelque peu chamboulée et même s’il est encore tôt pour l’avancer, la responsabilisation des voyageurs face à cette dernière est entrain de s’accroître progressivement.
Le slow tourisme découle de la tendance du “Slow movement”, qui préconise un changement de culture vers un ralentissement de vie.
Par la suite, le mouvement s’est amplifié et s’est étendu à d’autres aspects de la vie quotidienne. Le mot d’ordre ? “profiter de la qualité plutôt que de la quantité”, peut s’adapter à différentes activités : aux repas, au travail, à la vie de famille et donc aussi aux vacances.
Le slow tourisme inclut diverses composantes : le trajet et les modes de transport, l’écologie, les activités sur place, la rencontre avec autrui, la participation à l’économie locale. Et, il inclut aussi la dimension de soi.
Des actions concrètes comme limiter l’avion aux voyages exceptionnels, des destinations lointaines qui en valent le détour, voyager également loin pour les bonnes raisons en changeant sa façon de bouger dans le pays même et sa façon d’envisager ses vacances, par exemple en allant à la rencontre des populations locales, et en renforçant cette idée de partage des cultures, etc

Le slow tourisme peut être aussi conçu dans la manière de se déplacer au sein de la destination même de voyage :
Il invite par exemple à privilégier une mobilité douce : balades à vélo, à cheval, à pied pour apprivoiser une manière plus authentique de découvrir le pays. Une manière aussi de connecter tous nos sens aux rues, peuples, marchés, et tous les types d’atmosphères locales.